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Acheter en copropriété : ce dont on ne vous parle (presque) jamais avant de signer

Acheter en copropriété ? Travaux votés, impayés, charges, etc. Voici ce qu’on ne vous dit que trop rarement mais que vous devez absolument savoir.

Introduction

Acheter en copropriété, c’est souvent une première fois. On découvre un bien, on tombe sous le charme de l’appartement, de la lumière, de la vue, etc., et on oublie parfois que ce n’est pas qu’un achat immobilier : c’est entrer dans une organisation collective.

Ce que vous voyez, c’est l’appartement. Ce que vous ne voyez pas, ce sont les charges courantes, les décisions d’assemblée générale, les dettes, les travaux à venir… Et pourtant, c’est tout aussi important.

Dans cet article, nous vous partageons les points cruciaux à vérifier avant d’acheter en copropriété, ceux que les vendeurs et agents immobiliers n’abordent pas toujours, et qui peuvent faire toute la différence.

1. Les travaux déjà votés que vous payez quand même

Même si vous n’étiez pas copropriétaire au moment du vote, vous êtes redevable des travaux déjà validés en assemblée générale (AG) si le calendrier des appels de fonds tombe après la vente.

C’est souvent la mauvaise surprise des premiers mois : un ravalement ou un changement de chaudière collective décidé il y a un an, que vous devez maintenant financer.

2. Le projet de plan pluriannuel de travaux (PPPT) et le plan pluriannuel de travaux (PPT)

Le projet de plan pluriannuel de travaux (PPPT) est un outil de projection et de planification qui liste l’ensemble des travaux à envisager dans les 10 prochaines années.

Il ne s’agit pas de décisions encore votées, mais d’informer les copropriétaires sur l’état du bâti et les réfections, mises en conformité et rénovations énergétiques à entreprendre à court/moyen terme : isolation thermique, étanchéité, rénovation de toiture, etc.

Le plan pluriannuel de travaux (PPT) représente quant à lui un échéancier ferme de travaux que la copropriété s’oblige à réaliser. L’Assemblée générale est amenée à prendre des décisions en ce sens auxquelles vous devrez participer financièrement. 

3. La situation financière réelle de la copropriété

Une trésorerie en tension, c’est un mauvais signe. Cela peut engendrer :

En clair, un immeuble qui paraît en bon état peut en réalité être au bord du gouffre financier.

4. Les impayés de charges : un vrai risque pour vous

Aujourd’hui, plus de 215 000 copropriétés en France sont en difficulté, principalement à cause des impayés.

Et devinez quoi ? Quand certains propriétaires ne paient plus, les autres compensent. En premier lieu, par des avances de trésorerie auxquelles vous devrez participer pour pallier le manque d’argent.

Pire : après une procédure de saisie immobilière des lots des copropriétaires débiteurs concernés, une partie de la dette (dite irrécouvrable) reste bien souvent à la charge des autres copropriétaires, vous compris…

5. Les travaux urgents, mais non votés

Il s’agit de travaux non anticipés, des réparations coûteuses qui arrivent sans prévenir : Infiltrations d’eau, panne de chaudière collective, ascenseur hors service, etc.

Et là, en général, les factures tombent rapidement, sans que vous ayez votre mot à dire.

Conclusion

Acheter en copropriété, ce n’est pas seulement acheter un coup de cœur. C’est aussi s’engager au sein d’une collectivité, avec ses avantages et ses inconvénients.

Avant de signer, prenez le temps :

Un achat immobilier, cela vous engage sur 20 à 25 ans. Mieux vaut prendre le temps nécessaire à la vérification de l’ensemble des documents et informations de la copropriété.

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